* Ils préviennent que des milliers d’immigrants sans papiers arrivent chaque jour au Chiapas
Tapachula, Chiapas; 30 novembre 2021.- Selon les chiffres du Center for Human Dignification, quelque 5 000 migrants ont quitté Tapachula au cours des deux derniers mois pour se diriger vers d’autres États de la République mexicaine ou pour rejoindre la frontière avec les États-Unis.
Malgré ce chiffre historique, l’organisme de défense des droits humains a estimé qu’il y en a 70 000 autres dans la ville qui attendent d’être pris en charge par le gouvernement fédéral dans leurs demandes, que ce soit pour le refuge, la régularisation de leur séjour ou pour leur permettre de continuer votre chemin vers le Nord. Amérique.
Pire encore, il a averti que des milliers d’étrangers traversaient également la frontière entre le Mexique et le Guatemala chaque jour pour atteindre Tapachula «ce qui est une histoire sans fin».
Compte tenu de ce scénario, il a appelé les autorités de l’État mexicain pour l’Institut national des migrations (INM) à délivrer des documents de sortie qui permettent aux exodes de partir par leurs propres moyens et peuvent atteindre la destination que les autorités leur proposent dans 10 autres entités pour poursuivre leurs processus migratoires, et ainsi relâcher un peu de pression sociale à l’encontre des étrangers.
Ils ont également demandé aux autorités fédérales de les laisser voyager dans des camions de service public, puisqu’ils sont prêts à payer leurs billets pour quitter cette ville, qu’ils ont qualifiée ces deux dernières années de « plus grande prison pour migrants au monde ».
Selon cette association, ce mardi seulement sont arrivés plusieurs milliers d’étrangers entrés irrégulièrement sur le territoire national, «et un groupe part, mais un autre similaire ou plus grand arrive».
Il a estimé que ces près de 130 000 migrants bloqués dans la ville, «c’était un confinement de trois ans qui n’a pas pu être résolu, qui a déclenché une crise dans cette zone de la frontière sud du Mexique».
Il a reconnu que même pas un millier de bus disponibles pour la population migrante résoudrait le problème, il a donc lancé un appel d’urgence pour une sortie rapide. Par ailleurs, il a demandé aux sénateurs et députés fédéraux de promouvoir une mesure d’aide d’urgence.
Il a avancé qu’« il ne verra pas de résolution immédiate ou à moyen terme. La situation empire et avec ce qui se passe, il faut qu’ils s’en sortent. EL ORBE /.